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La leçon RH de la zone rouge

Avez-vous entendu parler des couples qui se sont séparés après le confinement?

Pour certains, le confinement et la pandémie ont eu l’effet du supplice de la goutte d’eau. Ce qu’ils toléraient est devenu intolérable.

L’inverse est aussi vrai. Des couples se sont retrouvés, se sont rapprochés et ont surtout réalisé la chance de pouvoir vivre l’un avec l’autre.

Pourquoi une fille de RH vous parle de vie de couple? Parce que c’est EXACTEMENT le même phénomène que je constate chez mes clients cette année.  

Certains de mes clients ont réalisé qu’ils doivent changer les choses dès maintenant. Ils ont réalisé que l’output d’un employé difficile, mais performant avait été cette année très négatif. Pour leur entreprise, pour le climat de travail, mais surtout pour eux!

Après avoir dorloté leurs employés pendant la pandémie et les accommoder au télé-travail, ces chefs d’entreprises et ces gestionnaires ont découvert qui, parmi leurs employés, était essentiel à la pérennité de l’entreprise. Qui est incontournable au succès. Et surtout, qui est VRAIMENT important. C’est en quelque sorte un angle mort que plusieurs employés n’avaient certainement pas vu venir. Et que certains découvriront bientôt…

Pour reprendre une analogie sportive, c’est comme si Marc Bergevin découvrait soudainement qu’un de ses joueurs étoiles performant contamine l’esprit d’équipe dans le vestiaire. Il ferait quoi? Il l’échangerait. L’entrepreneur qui vit cette situation résonne de la même façon : il réalise qu’il doit se départir de son employé. Et vite. Conséquence : l’employé, pourtant performant, est congédié. C’est la bonne décision à prendre pour la pérennité de son organisation et la motivation des troupes à l’interne.

On engage pour les compétences et on congédie pour l’attitude. Le classique. Perso, ma version de ce classique serait ceci :on engage la personnalité et on développera les compétences, ensemble.

Oui, le coaching prend du temps, mais un employé difficile prend du temps ET de l’énergie. En plus, on crée une culture qui risque d’être ardue à changer et ce n’est que le début d’une longue liste de problèmes à venir. Je sais de ce quoi je parle. Je le vois depuis des mois avec certains de mes clients.

On entend souvent que choisir, c’est renoncer. Décider qu’en 2021, on aura une équipe qui nous correspond, c’est choisir le développement de son entreprise et c’est renoncer à un employé performant, mais énergivore. C’est surtout de renoncer à une pomme pourrie qui contamine le reste du panier. C’est se choisir comme entrepreneur et c’est choisir de créer une culture d’entreprise dont nous serons fiers. Mais c’est aussi :

  • Accepter de laisser une chaise vide un peu plus longtemps pour trouver LA bonne personne. N’oubliez pas : le bon fitchange complètement une dynamique dans une équipe.
  • Revoir nos critères de sélections. Ça veut dire quoi? On arrête d’être obsédé par la longue liste de prérequis techniques et on choisit les valeurs ainsi que la personnalité de la candidate ou du candidat.
  • Augmenter les salaires. (Parce qu’un employé performant, attitude positive inclus, c’est payant.) Retour sur investissement à considérer.
  • Être constant (à mon avis, c’est l’un des points les plus importants).
  • Accepter de changer soi-même (Seriez-vous surpris si je vous disais que plusieurs entrepreneurs faisaient partie du problème?)

Quelles sont vos leçons de la zone rouge? Comment abordez-vous la relance avec la gestion de votre personnel? Quelle sera votre prochaine décision en 2021 qui assurera la pérennité de votre entreprise?

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